mes débuts avec la sep (suite)

Publié le par guimauve

je reprends donc le travail et le temps passe normalement......

je passe un scanner qui ne révèle pas grand-chose.....le neuro veut me faire hospitaliser pour une ponction lombaire, je m'exécute !
maman m'emmène à l'hôpital cet après-midi là (je rappelle que j'étais serveuse, vivait principalement la nuit à l'époque) et me retrouve dans une chambre lugubre (le service neurologie de ma ville est très vétuste) avec une vieille dame grabataire dans un lit, une autre "désorientée", comme ils disent, dans un autre.....

il est 18h, l'infirmière me demande de me mettre en pyjama et de me coucher, le dîner va être servi......je suis paniquée, la dame qui peut se déplacer vient nous voir pour nous demander des magazines, je lui réponds gentiment que je n'ai rien pour elle, elle paraît confiante et me glisse tout bas "ici, i' sont pas gentils, i' me mettent la camisole des fois la nuit", ça me met en confiance !!!
je regarde maman qui a les larmes aux yeux, lui assure que tout va bien se passer et la laisse repartir sans lui montrer que j'ai une trouille incroyable
ma première nuit en neuro reflète ce que toutes les autres ont été les fois suivantes, un cauchemar !
la dame grabataire a gémit toute la nuit, un gémissement profond et atroce, je n'ai pas dormi, la deuxième s'est endormi après m'avoir fait la conversation sur des sujets divers et variés, je m'aperçois qu'elle n'a pas toute sa tête !

undefinedle lendemain, l'équipe médicale arrive pour me faire prendre un premier médicament qui doit me détendre......une heure se passe, l'équipe revient, on m'assoit sur le lit (je reste dans la chambre pour la ponction à mon grand étonnement), on me fait courber le dos et enlacer une infirmière........je panique, m'agite, je suis morte de trouille, j'ai peur d'avoir mal, la seringue est gigantesque, la dame d'à côté se veut rassurante "elle a pas peur d'une tite piqûre ka même", je propose de l'égorger, le médecin décide de me donner un bon valium et de revenir plus tard me faire la ponction undefined
l'équipe revient, je suis zen (disons complètement stone, pas l'habitude des médocs à l'époque !) et me laisse faire......je n'ai rien senti pendant la ponction, à peine la seringue au moment de piquer, l'acte est fait en quelques minutes
on me "conseille" de rester allongée, sans insister plus que ça, je file donc fumer une cigarette dès que j'en ai l'occasion
maman revient me voir, nous blaguons sur la voisine (je sais, c'est méchant de se moquer, mais il fallait que je me détende.....) pour rire un peu, je sors le lendemain, ouf !
je reste allongée mais n'hésite pas à aller fumer dès que j'en ai l'occasion, une infirmière me surprend debout, semble étonnée et me demande si je vais bien, je réponds à son questionnaire, pas de nausée, pas de douleur, pas de mal de tête, elle semble étonnée........mais ne me demande pas de rester au lit, ce que je regretterais amèrement dès le lendemain !!

Publié dans c'est la sep

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M
La première hospitalisation en neuro, c'est un truc qu'on oublie rarement, lol ! Un véritable baptême du feu ! Par chez moi, le service neuro était excentré de l'hôpital, installé dans un bâtiment vétuste en périphérie de la ville ; d'avoir à y séjourner 3 jours lors de ma première poussée en 2003 fut assez éprouvant (bolus, ponction lombaire, régime sans sel, environnement pourrave et voisine de chambre grabataire... on a envie que d'un truc : fuir !!!!). Le service a aujourd'hui déménagé dans des locaux plus accueillants, ce n'était pas un luxe... ;-)
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